Jouer les USA n’est pas si simple qu’il n’y parait.

Le joueur américain part cependant avec quelques avantages

• Une avance en recherche technologique
• Souvent un budget supérieur à celui du soviétique
• Il a un super pouvoir de napalm

Mais il a aussi quelques points faibles

• Il peut difficilement renverser un régime du bloc de l’Est
• Il doit gérer des contestations internes
• Il a beaucoup de points à perdre dans les Amériques
• Un mode mort subite pour le Vietnam

 

Une avance technologique

Le joueur américain commence la partie en maîtrisant déjà la Bombe A, ce qui lui donne un avantage certain en début de partie.

Le trait “Paper Clip” donne aussi un bonus à la R&D.

Enfin, avec un budget souvent supérieur au soviétique, il peut consacrer plus de moyens à développer ses technologies.

 

Un budget supérieur

Le budget mensuel de l’américain est souvent supérieur à celui du soviétique, mais une bonne partie de ce budget sera en général immobilisé sous formes d’opérations ou de programmes spéciaux, ou encore de dépenses sociales.

En début de partie, il ne sera pas facile de récupérer du budget en retirant les troupes américaines déployées en Europe (essayez, vous verrez pourquoi).

Sur une partie longue en faisant les bons choix lors des événements majeurs, le joueur américain pourra se bâtir un budget solide qui fera la différence.

 

Le napalm

Dans les pays où il a une base ou des troupes déployées, le joueur américain peut user et abuser du napalm.

L’utilisation du napalm vous fera perdre du prestige et parfois augmentera la contestation pacifiste, mais permettra de contenir les guérillas les plus puissantes.

 

Un bloc de l’Est inébranlable ?

Les pays dans le bloc soviétique dont le pays est une république populaire sont particulièrement difficiles à infiltrer.

En début de partie, le joueur américain dispose même  d’un malus spécial (Kim Philby) pour ses actions de subversion en Europe de l’Est.

La situation s’améliore en cours de jeu quand par événement, le joueur américain gagne les traits “American Way Of Life” , “Voice of America” ou “Organisation Gehlen” , qui donnent un petit bonus.

 

Les contestations internes

Le joueur américain doit gérer plusieurs types de contestation : contestation sociale, civique, pacifiste, d’extrême droite…

Ces contestations provoquent régulièrement des événements qui font perdre du prestige aux USA.

La puissance des contestations dépend des événements qui tombent en cours de jeu, et une série de choix malavisés peut rendre la gestion du pays très problématique et grignotter petit à petit le score en prestige des USA.

 

L’arrière-cour américaine

Toutes les amériques sont dans la sphère d’influence des USA.

Ce qui donne de bonnes opportunités à l’Américain de gagner facilement des points.

Pourtant, le moins que l’on puisse dire est que ce contient est instable et connait de nombreuses guérillas sur la période de la guerre froide.

Sur les parties longues, la chute de Cuba donnera même un coup d’accélération à ces groupes armés. A moins que les soviétiques ne privilégient l’Afrique ou le Moyen Orient, le joueur américain peut se retrouver très occupé à éteindre tous les incendies qui s’allumeront dans toute l’Amérique du Sud.

Les USA ont quelques grandes options qu’ils peuvent prendre (par événement) qui permettront de mettre l’Amérique du Sud à l’abrit d’un joueur soviétique trop aggressif : l’Alliance pour le progrès qui augmente régulièrement la stabilité des pays Sud Américain, et plus tard l’appui à l’opération Condor, qui balayera les oppositions de gauche sur tout le continent.

 

Mort subite au Vietnam

Dans les scénarios de la période de la guerre du Vietnam, le joueur américain a en général une clause de “mort subite” : si le Vietnam tombe, il perd immédiatement la partie.

Cette cause a une conséquence directe sur les parties : le joueur américain est obligé de consacrer une partie importante de son budget à cette guerre, laissant le champs libre aux Soviétiques ailleurs dans le monde.

 

Les traits possibles du joueur américain

• Paper Clip (bonus en R&D)
• Doctrine Truman (bonus aux aides économiques)
• Voice of America (bonus aux créations d’oppositions)
• Doctrine Dulles (bonus aux coups d’état)
• American Way Of Life (bonus à la création d’opposition)
• Doctrine Lemay (bonus aux bras de fer nucléaires)